Welcome to my website that serves as my portfolio ! My name is Louis-Guilhem Placenti and I'm an architect that does photography, rendering and write.

Louis-Guilhem Placenti

Sophie Thune

J’ai revisité le musée auquel j’étais allé il y a deux ans de cela (en 2023). J’ai revu un de mes tableaux favori, la vache solitaire (qu’on pourrait bel et bien croire de Kaspar David Friedrich). J’y ai remarqué le célébrissime tableau de la Saint Barthélémy, dont je parlais il y a quelque temps avec un ami. Il y avait une exposition sur les estampes modernes, dont quelque unes de Vasarely ainsi qu’une de David Hockney. J’étais au début relativement content de la gratuité de l’entrée au vu de l’absence de (grandes) expositions temporaires, jusqu’à ce que je me rende compte que l’entrée m’aurait été de toute façon gratuite par mon statut d’étudiant.

Mais au-delà de la petite salle d’estampes et les collections temporaires, j’ai surtout eu l’esprit marqué par l’exposition Wet Rooms de Sophie Thun. J’ai toujours du mal à comprendre les fantaisies de musée de désigner cet espace (au rez-de-chaussée) comme l’espace projet, puisqu’à ma connaissance il n’y a pas de travail in situ si ce n’est celui de l’installation.

Mais il est à noter que l’artiste y a prit un plaisir tout à fait plastique, et qu’alors peut-être cette dénomination est justifiée. Mêlant mise en abîme, vocabulaire matériel de l’argentique et une présence physique de l’accroche remarquable, j’ai été très agréablement surpris par une exposition dont la présentation écrite ne m’a pas convaincu. Les papiers gondolants et épousant le sol (bien que la signalétique soit bien là pour nous rappeler de ne pas marcher dessus) m’ont ravi. La parcimonie du travail en couleur dans les photographies est soigneusement pensée, et met en valeur à la fois la couleur (une salle que j’ai trouvée rythmée par le rouge et le bleu) et le noir et blanc.
Les thèmes traités par l’artiste que vous retrouverez ici. J’ai beaucoup aimé l’aise à percevoir une approche de ma plastique pendant et la plastique finale, où le magnet prend une dimension singulière par sa présence hic et nunc et de sa présence passée. Par-là, on retrouve l’artiste à tous les stades de créations. La présence physique est étirée dans le temps, et il s’y dégage de fait une intensité de l’artiste très réussie.
J’ai en fait plus de mal avec le contenu qu’avec le contenant, et j’entrevois mal le rapport entre l’artiste et sa nudité. Si le thème pornographique et la reprise de contrôle de l’artiste sur son corps parait assumée, il ne m’est pas apparu exactement mis en valeur, subtil ou cohérent. J’ai comme l’impression que c’est un raté dans un sens qui est superflu à une œuvre dont l’intimité ne méritai pas forcément une surcouche. La preuve en est pour moi la présence du fil déclencheur ; j’ai particulièrement aimé une photo du fil entre les draps.
La réussite plastique de cette œuvre doit aussi beaucoup au layering parfaitement maîtrisé, au tant dans le contenu que le contenant. Il est ainsi si bien fait qu’il perd le spectateur dans une confusion qui se complète avec les photomontages qui sont eux aussi, très bien fait.

J’ai revisité le musée auquel j’étais allé il y a deux ans de cela (en 2023). J’ai revu un de mes tableaux favori, la vache solitaire (qu’on pourrait bel et bien croire de Kaspar David Friedrich). J’y ai remarqué le célébrissime tableau de la Saint Barthélémy, dont je parlais il y a quelque temps avec un ami. Il y avait une exposition sur les estampes modernes, dont quelque unes de Vasarely ainsi qu’une de David Hockney. J’étais au début relativement content de la gratuité de l’entrée au vu de l’absence de (grandes) expositions temporaires, jusqu’à ce que je me rende compte que l’entrée m’aurait été de toute façon gratuite par mon statut d’étudiant.

Mais au-delà de la petite salle d’estampes et les collections temporaires, j’ai surtout eu l’esprit marqué par l’exposition Wet Rooms de Sophie Thun. J’ai toujours du mal à comprendre les fantaisies de musée de désigner cet espace (au rez-de-chaussée) comme l’espace projet, puisqu’à ma connaissance il n’y a pas de travail in situ si ce n’est celui de l’installation.

Mais il est à noter que l’artiste y a prit un plaisir tout à fait plastique, et qu’alors peut-être cette dénomination est justifiée. Mêlant mise en abîme, vocabulaire matériel de l’argentique et une présence physique de l’accroche remarquable, j’ai été très agréablement surpris par une exposition dont la présentation écrite ne m’a pas convaincu. Les papiers gondolants et épousant le sol (bien que la signalétique soit bien là pour nous rappeler de ne pas marcher dessus) m’ont ravi. La parcimonie du travail en couleur dans les photographies est soigneusement pensée, et met en valeur à la fois la couleur (une salle que j’ai trouvée rythmée par le rouge et le bleu) et le noir et blanc.
Les thèmes traités par l’artiste que vous retrouverez ici. J’ai beaucoup aimé l’aise à percevoir une approche de ma plastique pendant et la plastique finale, où le magnet prend une dimension singulière par sa présence hic et nunc et de sa présence passée. Par-là, on retrouve l’artiste à tous les stades de créations. La présence physique est étirée dans le temps, et il s’y dégage de fait une intensité de l’artiste très réussie.
J’ai en fait plus de mal avec le contenu qu’avec le contenant, et j’entrevois mal le rapport entre l’artiste et sa nudité. Si le thème pornographique et la reprise de contrôle de l’artiste sur son corps parait assumée, il ne m’est pas apparu exactement mis en valeur, subtil ou cohérent. J’ai comme l’impression que c’est un raté dans un sens qui est superflu à une œuvre dont l’intimité ne méritai pas forcément une surcouche. La preuve en est pour moi la présence du fil déclencheur ; j’ai particulièrement aimé une photo du fil entre les draps.
La réussite plastique de cette œuvre doit aussi beaucoup au layering parfaitement maîtrisé, au tant dans le contenu que le contenant. Il est ainsi si bien fait qu’il perd le spectateur dans une confusion qui se complète avec les photomontages qui sont eux aussi, très bien fait.